Bonne année 2021 !
Bonne année 2021 !
Finistère Smart Connect, le service numérique développé par le SDEF pour connecter le territoire Finistérien a débuté son déploiement. En septembre, les études sur site sur le territoire de la Communauté de Communes du pays d’Iroise (CCPI) et 4 communes de la communauté de communes du Pays des Abers ont commencé et les premiers déploiements des modules d’éclairages public sur la CCPI ont démarré. Expérimenté pour la Communauté de Communes du pays d’Iroise (CCPI) et 4 communes de la CCPA ainsi que l’île d’Ouessant, le déploiement des capteurs et des antennes radio LoRa vont se poursuivre jusqu’à la fin de l’année sur ces territoires « pilotes ». A terme, le service sera déployé sur le reste du département et proposé aux communes et EPCI adhérents du SDEF.
Pour rappel, cette initiative, dévoilée en février 2020, est la première en France, au niveau d’un département, à être portée par un syndicat d’Energie. Le SDEF proposera, par ce biais, un service à la carte pour les collectivités finistériennes, communes et établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Le développement de ce projet permettra ainsi aux collectivités Finistériennes de disposer d’outils pour maitriser et piloter la mise en œuvre de leurs politiques publiques dans les domaines de l’efficacité énergétique et d’optimiser leurs services publics en réseaux (déchets, eau, stationnement, éclairage public), mais aussi dans le domaine de la relation au citoyen.
La traduction concrète de cet engagement est le lancement d’un projet ambitieux de déploiement d’une infrastructure réseau dédiée à l’internet des objets, permettant le pilotage et le suivi optimisé des services au public par le biais de smart Grids (réseaux intelligents.) Ce projet doit permettre :
Pour répondre à ses missions de gestion de l’éclairage public tout en répondant aux enjeux de maitrise de l’énergie, le SDEF a pour premier objectif la mise en place d’une solution de télégestion de l’éclairage public. Cette solution permettra de piloter les périodes de fonctionnement, réaliser de la gradation de puissance, optimiser la maintenance avec la mise en place d’alertes en cas de pannes ou de dysfonctionnements du réseau, ainsi que d’assurer le suivi des consommations d’énergies.
Les points d’apport volontaire des déchets seront équipés de capteurs, pour suivre leur remplissage en temps réel et ainsi optimiser les circuits de collecte des bennes à ordures ménagères.
Les bâtiments publics pourront être équipés de capteurs pour la télérelève des compteurs de fluide (eau, gaz, électricité, …) et ainsi permettre un pilotage plus fin des consommations. Les premières expérimentations menées montrent des résultats de -20% de consommations d’énergie.
Des capteurs externes mais aussi à l’intérieur des bâtiments permettront de contrôler, notamment, la qualité de l’air et ainsi améliorer la gestion et le confort des bâtiments.
La technologie déployée permettra la télérelève quotidienne des compteurs d’eau des consommateurs et des compteurs de sectorisation afin de détecter les fuites.
Des capteurs installés sur les places de stationnement classiques et sur celles réservées à la charge des véhicules électriques identifieront les places de stationnement disponibles en temps réel. Cette solution aura une incidence positive sur la pollution, le bruit et le gain de temps pour le citoyen.
Pour ce faire, ce service sera composé d’une infrastructure de communication électronique, d’une interface de supervision et d’un catalogue d’objets connectés répondant aux besoins des services publics (communes, communautés de communes, …).
Afin de pouvoir maitriser de bout en bout la technologie, le choix s’est porté sur une infrastructure de type « LoRa ». LoRa est une technologie réseau longue portée permettant la communication à bas débit d’objets connectés et pouvant être développée et exploitée par n’importe quelle entreprise ou collectivité (technologie en Open source). A l’instar des réseaux mobiles conventionnels, le protocole LoRa utilise à la fois les fréquences radio libres 868 MHz et permet la transmission aussi bien en extérieur qu’en intérieur sur des distances plus longues. Le réseau LoRa est conçu de manière à consommer le moins d’énergie possible.
Vendredi 6 mars, le Syndicat Départemental d’Energie et d’Equipement du Finistère (SDEF), et les concessionnaires Enedis et EDF, ont signé un nouveau contrat de concession pour le service public de la distribution publique d’électricité et la fourniture d’électricité aux tarifs règlementés de vente sur le périmètre « continental » du SDEF (266 communes hors Brest Métropole). Dans le même temps, le SDEF et EDF ont conclu un contrat de concession pour le service public de la distribution publique d’électricité et la fourniture d’électricité aux tarifs règlementés de vente concernant le périmètre non-interconnecté des « îles du Ponant » (3 communes).
Les signataires ont engagé des discussions communes il y a 18 mois pour aboutir à des contrats co-construits. Un travail commun afin de tenir compte des spécificités locales pour adapter le contrat de concession à chacun des territoires.
L’entrée en vigueur de ces nouveaux contrats conforte les valeurs de solidarité, de proximité et de péréquation qui fondent le service public de l’électricité auquel le SDEF, Enedis, et EDF réaffirment ainsi leur attachement. Elle prend en compte également les nouveaux enjeux liés à la transition énergétique sur le territoire du Finistère.
Le SDEF est l’autorité organisatrice de la distribution publique d’électricité (AODE) et l’autorité concédante pour le service public de distribution et de fourniture aux tarifs réglementés de vente (TRV). A ce titre, le syndicat :
L’accord-cadre national signé en décembre 2017 par France Urbaine, Enedis, EDF, ainsi que par la Fédération Nationale des Collectivités Concédantes et Régies à laquelle le SDEF adhère a proposé aux autorités concédantes de Métropole Continentale un nouveau modèle de cahier des charges dont les grandes nouveautés reposent notamment sur :
décliné en programmes pluriannuels d’investissements (PPI)
via les redevances de fonctionnement et d’investissement
Pour sa part, le SDEF a choisi de ne pas attendre la fin de son contrat actuel (signé le 2 mars 1993 pour une durée de 30 ans) et de s’appuyer, pour ces nouvelles discussions, sur ce nouveau cadre contractuel, tout en visant des adaptations locales fortes.
Les discussions ont notamment tenu compte du fait que les périmètres de la partie « continentale » du SDEF et des trois îles du Ponant (Île-de-Sein, l’Île-Molène et Ouessant) – en tant que zones non interconnectées au réseau continental – font l’objet de deux périmètres juridiques différents.
En effet, les concessionnaires désignés par la loi sont respectivement, sur le territoire continental, Enedis pour la distribution publique d’énergie électrique et EDF pour la fourniture d’électricité aux tarifs réglementés de vente, et, dans les ZNI (hors Mayotte et Wallis et Futuna), EDF pour les 2 missions précitées de distribution et de fourniture
Un protocole général rappelle, quant à lui, la cohérence et la solidarité du service public sur l’ensemble du territoire du SDEF.
Les nouveaux contrats prennent en compte le rôle clé des réseaux de distribution publique d’électricité pour le développement de la transition énergétique dans toutes ses dimensions. Ainsi sont traités, sous l’angle de l’adaptation des réseaux, les enjeux liés au développement des énergies renouvelables, de nouveaux usages comme l’autoconsommation et la mobilité électrique, ou encore le développement de nouvelles technologies comme le stockage de l’électricité et les technologies smart grids. Ces éléments constituent certainement une des avancées les plus marquantes de ces nouveaux contrats
Ces nouveaux contrats engagent EDF (en tant que gestionnaire du réseau de distribution dans les ZNI) et Enedis sur l’atteinte d’objectifs de qualité et de gestion patrimoniale dans un contexte fortement axé sur les enjeux de transition énergétique et dans le contexte d’un patrimoine continental encore sensible aux aléas climatiques.
Les clauses négociées garantissent également le maintien d’une maîtrise d’ouvrage répartie de manière adaptée entre le SDEF et les gestionnaires de réseaux et assurent une continuité dans les règles d’intégration des ouvrages électriques dans l’environnement. Concernant les moyens financiers du syndicat, ils seront renforcés pour le suivi et contrôle de ces contrats, pour le financement des travaux sous la maîtrise d’ouvrage du SDEF et pour l’accompagnement de la transition énergétique. Enfin ces nouveaux accords prévoient la mise à disposition de données des gestionnaires de réseaux à l’autorité concédante, notamment pour des besoins d’analyses et de projets en lien avec la transition énergétique.
Le SDEF est chargé de l’organisation du service public de distribution d’énergie électrique sur 269 des 277 communes que compte le département et propose quatre compétences optionnelles : le gaz, l’éclairage public, les réseaux de chaleur et de froid, et les communications électroniques. Acteur incontournable de la transition énergétique, le SDEF intervient dans de nombreux domaines liés à la maîtrise de la demande de l’énergie et au développement des énergies renouvelables. Il participe également à la promotion et au développement des usages numériques pour une gestion intelligente de l’énergie et aspire ainsi à proposer aux collectivités finistériennes un service « Territoire intelligent et connecté ».
Enedis est une entreprise de service public, gestionnaire de réseau de distribution publique d’électricité dans l’Hexagone, qui emploie 38 000 salariés. Au service de plus de 36 millions de clients, elle développe, exploite, modernise 1,4 million de kilomètres de réseau électrique basse et moyenne tension (220 et 20 000 Volts) et gère les données associées. Enedis réalise les raccordements clients, le dépannage 24h/24, 7j/7, le relevé des compteurs et toutes les interventions techniques. Elle est indépendante des fournisseurs d’énergie qui sont eux, chargés de la vente et de la gestion des contrats de fourniture d’électricité.
Au titre du contrat de concession, EDF intervient exclusivement auprès des clients bénéficiaires des tarifs réglementés de vente. Le service rendu par EDF repose sur le meilleur du numérique et de l’humain avec notamment un réseau national de Centre de Relations Clients 100% basé en France, composé de 5 000 conseillers client. EDF propose aux 365 000 clients « tarif bleu » du Finistère des conseils pour les aider à maitriser leurs consommations et factures. EDF rappelle également son engagement dans la lutte contre la précarité énergétique avec une attention particulière pour les clients en situation de précarité. A noter qu’au titre des Fonds de Solidarité Logement (FSL), EDF a versé 140 000 euros au FSL du Conseil Départemental du Finistère en 2019, ainsi que 30 000 euros au PIMMS de Quimper.
EDF dédie aux zones non interconnectées une entité à part entière – la Direction des Systèmes Energétiques Insulaires (SEI). Sur ces zones non interconnectées, EDF intègre l’ensemble des métiers permettant d’assurer le service public de distribution et de fourniture de l’électricité. EDF dessert ainsi plus d’un million de clients dans les DOM (hors Mayotte), dans certaines COM, en Corse et dans les ZNI de Métropole.
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